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Interface de Vince Axl

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18 février 2013

Inscription effectué le 17/02/2013

Inscription effectué le 17/02/2013
Grand adepte du monologue et féministe convaincu, je suis quelqu'un de relativement très calme, qui aime la simplicité (quoi que de façon contradictoire assez compliqué). J'aime à penser que tout est soit noir OU blanc, sans notion de gris, bien qu'il...
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4 mars 2015

Tiphaine Durbesson

Tout le monde fini par trouver l'âme soeur à un moment donné. Certains s'en rendent compte trop tôt et le mécanisme se grippe, foutant tout en l'air. D'autres 'en rendent compte trop tard et alors il n'y a plus rien à faire. Et les plus chanceux enfin, se retrouvent au bon moment. Moi j'ignore dans quelle catégorie je me situe mais une chose m'est acquise. Qu'elle soit arrivé en avance ou trop tard, je ne doute pas que Tiphaine ait pu être cette personne.
Le prochain qui partagera sa vie a intérêt de prendre soin d'elle et de la traiter avec la gentillesse et le respect qui s'impose. Qu'il puisse représenter ce qu'il y a de mieux pour elle. Moi je n'ai pas réussi, je n'ai pas su être  à la hauteur.
Maintenant ses prochaines années passeront par un accomplissement artistique qui se fera sans moi mais que je lui souhaite de tout coeur constructif, car c'est une battante à ce niveau et que je ne conçois pas qu'elle puisse échouer. Elle est formidable et a encore beaucoup de choses à montrer. J'ai été ravi de vivre ce bout de chemin en sa compagnie, si court fût le temps qui nous a été imparti.

Alors si un jour vous apercevez une femme aux cheveux d'un châtain clair presque blond, aux yeux gris à teints bleux plus ou moins marqués, à la voix incroyable et à l'expressivité très à-propos, ce ne sera peut-être pas celle qui fût ma blonde à moi (douce Tiphaine), mais soyez certain que la mienne n'en était pas moins talentueuse que celle que vous avez aperçu.

14 octobre 2013

Civil War

« Regarde tes jeunes hommes se battre
Regarde tes jeunes femmes pleurer
Regarde tes jeunes hommes mourir
Comme ils l'ont toujours fait auparavant »

« Regarde la haine que nous engendrons
Regarde la peur que nous nourrissons
Regarde les vies que nous dirigeons
Comme nous l'avons toujours fait auparavant »

Mes mains sont liées, les milliards changent constamment de côtés
Et les guerres continuent avec la fierté de ceux qui arborent un lavage de cerveau
Pour l'amour de Dieu et nos droits des hommes disent-t-ils.
Toutes ces choses qui sont mises de côté, par des mains sanguinaires que le temps ne peux nier.
« Lavées par vos génocides, l'histoire cache les mensonges de nos guerres civiles ».

Et ce que tu portais un bandeau noir autour du bras quand ils ont tué l'homme qui disait ''La paix pourrait durer pour toujours''?
Car dans mes premiers souvenirs, et alors que l’on annonçait une paix durable, ils ont assassiné Kennedy…. Paix, bien sûr.

Je n’ai pas voulu  tomber  au Vietnam, car nous avons le mur de D. C. pour nous rappeler Que de toute façon, nous ne pouvons faire confiance à la liberté.

Je n'ai pas besoin de votre guerre civile
Ça nourrit les riches pendant que ça enterre les pauvres
Ta puissance affamée qui vend les soldats
Dans un magasin pour humain
N'est-ce pas frais !
Je n'ai pas besoin de votre guerre civile

« Regarde les chaussures que tu remplis
Regarde le sang que nous répandons
Regarde le monde que nous tuons
Comme nous l'avons toujours fait auparavant »

« Regarde le doute que dans lequel nous nous complaisons
Regarde les leaders que nous avons suivi
Regarde les mensonges que nous avons avalés. Et je ne veux plus rien entendre ».

Mes mains sont liées.Tout ce que j'ai vu a changé mon esprit mais les guerres continuent et les années passent. Mais cette fois sans l'amour de Dieu ou les droits des hommes.
Tous ces rêves sont mis de côté, par les mains ensanglantées des hypnotisés qui portent la croix de l'homicide.                                                         "Et l'histoire supportera encore longtemps les cicatrices de nos guerres civiles"

Je n'ai pas besoin de plus de guerre
Je n'ai pas besoin de plus de guerre

"Qu'est-ce qu'il y a de si civil dans une guerre de toute façon" ?

 (De) William Bailey & Saul Hudson, 1989

18 février 2013

Mise en bouche (afin de déterminer vos impressions).

Ceci est l'introduction d'une nouvelle de ma création, en réalité le troisième et dernier épisode d'un triptyque relatant la vie d'un personnage appelé Joël

Je rappelle que le compliment ne me sert pas à avancer, soyez donc les plus critiques possible je ne vous en remercierais que plus.

 

                                       

                                                 Il n'y avait plus d'oiseaux dans le ciel, plus de bruyants battements d'ailes, plus d'immigrations les périodes hivernales; quoique d'été il ne subsistait de toute façon guère plus que quelques rayons de soleil n'apparaissant qu'occasionnellement. De la faune ne s'en s’ont  sortis, au début de l’incident majeur, que de rares spécimens qui ne sont pas parvenus à évoluer assez rapidement pour survivre, jusqu’à disparaître complètement.Et c‘en était ainsi depuis plus longtemps que pouvait s‘en souvenir l‘espèce des Gens, celle-ci n‘ayant jamais renié son implication concernant la naissance dudit cataclysme. Résidents des Louges, ces villes aux proportions gigantesques qui prenaient consistances sous forme de hautes bâtisses aux kilomètres démesurés (dont les bases inhabitées dépassaient des nuages artificiels surplombant l’ancien monde de l‘époque contemporaine) et reliées par des rails sécuritaires, sortes de nouvelles routes infréquentables à pied exclusivement destinés à la conduite par des véhicules automatisés sans volants, ces descendants d'une d'une race bipède dominante à présent disparue, restaient majoritairement cloîtrés toute leur vie dans le building qui leur est affectés dès la naissance. Plus personne ne se posait de question ni ne se donnait la peine de sortir. L’extérieur n’étant plus qu'un souvenir oublié. 

Bien sûr des cas isolés existaient. Ces abandonnées, pauvres fous qu'ils étaient, apeurés par la perspective de devenir insensibles, continuaient de vivre dans une barbarie depuis longtemps éteinte maintenant dans les hautes sphères des récentes structures sociales qui formaient l’Immensité, lieu accessible pourtant à tout être y désirant une place.

Ainsi ce vendeur de hot-dog bourru et affable, habitant du dessous, errant dans une rue pratiquement dépeuplée de cette sous cîté, ancien vestige de ce que fût la ville de Opuzen et servant à présent de déchèterie à la Louge37, se savait perdu. Maudit sois ce père accro à l'héroïne qui lui avait jadis interdit de se rendre "là-haut", dans cette foutaise jugée selon lui trop formatée qu'avaient conçu «les autres» comme on disait maintenant dans ce Gouffre. Beaucoup comme lui avaient voulu faire entendre sans résultat leur mécontentement par rapport à la déchéance produite par l’Immensité quand était abordé la thématique du monde meilleur. Un lieu insipide ou tout était réglé avec une minutie dématérialisé de tout sentiment, ou tout libre arbitre vous était enlevé, vous dépossédant par la même ce qui faisait de vous un être humain. "Bordel c'était toi la foutaise papa". Il allait sur ses cinquante-trois ans et avait été le fils aveuglé par les principes d'un paternel égoïste. A présent il en était lui aussi à maudire ce monde d’en haut pour la cruauté qu’elle entreprenait à les délaisser lui et ses semblables, quand la vérité était tout autre et bien moins malsaine. L’aveuglement obstiné de ce viel homme à ne pas y voir une solution aura fini par avoir raison de lui. Bientôt personne ne le remarquera quand il prendra la facile décision de se noyer, sa charrette attaché au pied. Pas plus que l'on ne viendra en aide à cette femme enceinte à quelques jours de l’accouchement, dans quelques minutes victime d'un viol commis par deux petites frappes à peine sortis de l'enfance mais déjà tellement avides de perversion, impulsifs à l'envie sexuelle.

17 février 2013

Présentations.

Parce qu'il faut bien commencer quelque part et que je pense intéressante l'idée de montrer comment j'ai plus au moins débuté, je vous présente une ébauche écrite il y a six ans. Je ne savais pas trop quoi faire de ma vie alors, mais l'écriture a commencé très tôt à m'intéresser, en fait à mon entrée en secondaire. J'ai à cette époque mis deux ans à l'élaboration d'un bouquin qui frôlait les 700 pages, fait mains. Le résultat au vu de mon âge tenait bien sûr de l'amateurisme, aussi bien orthographiquement qu'au niveau de la mise en page, mais on y décelait déjà une vraie volonté créatrice. 
Ce que vous êtes sur le point de lire est en revanche plus récent, et devait  à l'origine être une histoire en deux partie consacré à l'aspect amoureux d'une relation, une seconde devant pour sa part décrire le sentiment d'amitié, que j'ai finalement laissé tombé au milieu de sa finition (comme beaucoup d'autres choses à l'époque que je ne terminais jamais), pour ne plus y revenir. Aussi de par le peu d'importance qu'à ce récit je n'ai pas non plus l'intention de m'y remettre, ayant bien assez à faire avec le roman qui m'accapare actuellement. Si j'ai laissé la mise en page telle qu'elle fût à l'origine, j'ai néanmoins du modifier quelques phrases à un moment précis du texte, mais peu de choses.
_Du reste, car je n'ai retrouvé ça que récemment et le redécouvre presque en même temps que vous, je continue d'être surpris par cette histoire. De façon surprenante, et alors que l'on pourrait m'établir un certain acquis précoce dans mes rapports sexuels, il est amusant de constater qu'ils ne m'ont jamais intéressés, encore aujourd'hui. Je vis d'ailleurs actuellement ma première histoire après presque dix ans d'une solitude profonde et désiré, alliée à une relative abstinence physique hétérosexuelle volontaire (je compte à partir de l'envie qui est censé naître quand on quitte l'enfance).
 
Malgré l'ancienneté de ce brouillon, qui n'a donc rien d'autobiographique (d'où les précisions ci-dessus), tout avis est bon à prendre, même le plus négatif; les félicitations ne servant pas à m'améliorer. 
 
 

Diptyque sentimental jour/nuit 
   17/06/ 2006 (entamé)

JOUR
 
J'ouvre les yeux, le soleil tape à l'extérieur, nous sommes en été. Je jette un coup d'œil près de moi, il dort paisiblement. Attendant que mes yeux s'habituent à la clarté ils le fixent lui et son visage à moitié caché par des cheveux décoiffés. Tellement de choses me traversent l'esprit à ce moment, d'agréables sensations, qui me parcourent à la simple idée qu'il soit là, près de moi. Il n'y a aucun bruit dans la maison ; le vieux dort encore probablement et sa femme est nulle doute possible en bas, à faire ses jeux de cartes ou des mots croisés (au choix). Ils savent depuis peu que nous sommes ensemble. Je leur ai annoncé un jour que je l'amenais chez nous. Leur réaction bien qu'attendue par moi, n'en est pas moins resté ennuyeuse pour Amaury au début. Je crois qu'il fût hésitant pendant quelques jours, avant qu'il ne s'abandonne complètement à notre relation. Mon soulagement continue d'être à la hauteur de mes espérances. Pas un moment je n'ai regretté ce choix d'être avec lui. Comment le pourrais-je.

Un gémissement, puis deux, et pour finir un geste. Je le regarde bouger subrepticement vers mon propre oreiller. Il me remarque déjà levé et croise mon regard. Un sourire. Je lui rends, plus large encore. On pense tous deux la même chose sans se le dire. Ce n'est pas grave, le temps ne nous fait plus défaut à présent, on aura de maintes occasions de se l'avouer, inutile de le brusquer. Ca viendra au moment voulu. Il se lève, son pyjama sur lui (étrange je ne pensais pas qu'il l'avait remis), m'embrasse et se rend dans la salle de bain en me faisant la bise au loin. Je lui réponds par un sourire encore, avant d'extirper mon propre corps nu de la couverture. Je m'habille, un vieille jupe gothique un peu rapiécé et un simple tee-shirt noir avec son dessin tête de mort, ça fera l'affaire pour sortir dehors, la chaleur est intense. J'enfile mes boots arrivant jusqu'aux chevilles puis ouvre la fenêtre pour aérer. J'admire le jardin bordélique de mon grand-père. Quand est-ce que lui traversera l'effort de ranger tout ça ? Des années que c'est en l'état sans qu'il ne fasse rien. Ayant moi-même tenté de liquider une bonne partie de ses « trouvailles » le voir revenir avec d'autres m'a fait renoncer à recommencer. J'en ai assez vu.

Je me rends près de mon petit-ami, qui se trouve déjà dans la baignoire. Je l'y rejoindrai bien mais me contente de me brosser les dents. On se taquine un peu en s'envoyant quelques moqueries. Il balance toujours les plus réussies. Frustré(e) je prends un verre d'eau froide et lui fout sur la tête pour le faire taire, avant d'hilarer en voyant sa réaction. Il me fait la gueule à peine trente secondes avant de rétorquer que je ferai mieux de me rattraper au soir. Il peut compter là-dessus, malgré l'énervement certain des deux autres habitants de cette maison. On ne va pas se retenir non plus il ne manquerait plus que ça.
Au sortir de son bain je l'accoste, et commence à l'essuyer moi-même. « Pourquoi, me demande-t-il ». Parce que j'en ai envie tiens, tais-toi et laisse-moi faire. Je le sèche lentement, profitant de chaque secondes, commençant par les pieds, mon nez devant ses fesses. Je remonte vers l'entrejambe et lui demande tant qu'à y être de se retourner. Son sexe me fait face, une chaleur envahit alors le mien, je n'hésite pas une seconde, c'est trop tentant. J'ignore s'il s'en sent l'envie lui-même mais je me risque à approcher ma bouche. Il ne dit rien. Se déroule alors une lente et langoureuse mise en action, de celle que je ne me lasse jamais de lui faire. Mon travail s'éternisant, son torse grâce au radiateur devient sec. Bientôt ce sera terminé, je l'entends me dire que « ça vient ». Hors de question d'en mettre sur le tapis bleu de la mère, j'avale donc, sans dégout. Et malgré tout en redemande encore, il me faudra patienter quelques heures à nouveau. Je l'embrasse dans le cou et lui dis que vais préparer notre déjeuner à tous les deux.
La chienne me saute dessus dans le salon, je la caresse et baise le front de la joueuse de carte. « Tu es d'une chaleur » est tout ce qu'elle trouve à me dire. Normal on étouffe dans ta salle de bain, avec ce foutu radiateur. Et de fait je constate être en sueur, je vais penser à prendre une douche rapide après avoir mangé. Des céréales au miel dans un bol rempli de lait à ras-bord et me voilà prêt à entamer cette nouvelle journée, en compagnie de mon conjoint. Plus tard il dira poliment bonjour à son tour et viendra près de moi. L'ambiance est électrique mais la présence de Marie-Louise m'empêche d'en faire de trop. Aussi se contentons-nous d'un simple baiser. C'est bon, mais cela stimule en moi d'autres pulsions. Rien à battre de madame je l'installe sur l'évier et soulève son haut puis l'embrasse sur le ventre, partout. On se calme. Il m'avoue être gêné, je m'arrête sans faire d'histoire. Il n'a pas faim non plus. Ce n'est pas grave j'avale le reste de mon bol et ouvre la porte de derrière juste à côté. Je le prends par la main et nous nous rendons dans la cour. De là on passe une barrière menant sur un sentier extérieur et nous nous dirigeons vers le parc. Sur le chemin je lui parle de souvenirs de mon enfance lié à cet endroit. Pas mal de bons moments avec ma cousine et plusieurs voisins. D'autres souvent seul, à zoner sans but particulier, juste pour le plaisir de marcher.
On arrive près d'un arbre, celui que j'appelle depuis tout jeune le « trois-troncs ». Il s'agit en fait d'un gros sapin extérieurement gigantesque jusqu'à ce que l'on rentre par une cavité et que l'on s'aperçoive qu'il y en réalité trois arbres, réunis. Dans cette endroit je l'enlace quelques bonnes minutes, à lui dire des mots doux, de ceux qu'il a envie d'entendre et que j'aime lui dire. On s'embrasse encore, ce que j'aimerai que cet instant ne s'arrête jamais. La ballade nous fatiguant quelque peu, la chaleur étant en partie responsable, on se dirige en ville dans un Night Shop pour prendre des boissons. Deux pauvres imbéciles nous regardent d'un sale œil, je les ignore royalement et jette un regard sur Amaury, il semble triste. Mais pourquoi ? Tu n'es pas bien ? Il prononce de blessant mots « Ca ne t'ennuie pas ce qu'ils disent, à propos de nous deux ? Je me demande si tu n'as pas un peu honte » me révèle-t-il. Je le fixe (l'admire plutôt, chaque espace de son visage étant merveilleux), complètement stupéfait qu'il puisse penser ça. Aussi pour le contredire je me dirige plus loin, près de la gare et le soulève dans mes bras avant de partager un énième baiser, à la vue de tous. Qu'ils aillent se faire foutre.
Au lieu des boissons prévues on va au bar en face de cette même gare. On s'assoit dehors sur la dernière table libre et il commande une boisson que je n'ai de mémoire jamais bue. Moi je me contente d'un Ginny, l'alcool j'évite. Je le lorgne avec fascination un nombre infini de secondes avant d'être accosté par l'une de mes connaissances.
Hey Lolita (crétin) ça faisait un bail, là je sors du boulot tu fais quoi de beau ?
- Ben comme tu vois je bois un verre.
Ouais. Il désigne Amaury. Hey, c'est pas ton fr.... Je l'arrête.
- Non, c'est mon copain.
Son regard me suffit je lui demande s'il a le moindre problème avec ça. Il me répond que non bien sûr. Bien sûr (faux-cul). Il s'éloigne, dans pas moins de trois heures la ville entière est au courant. Et à cette pensée je ris franchement. Qu'ils le sachent seulement, esprits étriqués. Personne avant lui n'ayant réussi à me faire atteindre un tel degré d'attachement, l'opinion des gens ne va surement pas bousiller mon bonheur d'être avec lui. Amaury fait la tête, je lui balance une vanne et lui dis de ne pas s'en faire. « Je t'adore » lui dis-je, avant de me pencher vers lui pour l'embrasser à nouveau.
_____________________________


C'est le début d'après-midi, il n'y a rien à faire dans cette ville. A part les magasins que veux-tu faire d'autre. . . . Il tombe raide dingue d'un bonnet noir strié de dessins que je ne saurai décrire. Bien sûr bébé, il t'ira très bien. Je le prends. Moi je m'achète trois livres de poche pour passer le temps quand il ne sera plus là et aussi une encyclopédie sur les planètes.

Arrivé au secteur vidéoludique je lui fais des « cours » rapides (mon bras sur son épaule) sur ce que sont les bons jeux à prendre et ceux qu'il vaut mieux éviter. The Elder Scrolls III attire son attention, le fameux jeu "Morrowind" dont il m'a déjà parlé aux débuts de nos envois sms (dieu que ça remonte), comme les choses ont évolués. Le souvenir me décroche un franc sourire.
Le jeu ne coûte pas cher cependant il change d'avis et me demande un CD que je m'empresse de regarder. Connais-pas, mais va pour ce CD. + un film, pour la soirée.

La boulangerie d'à côté me faisant de l'œil je ne résiste pas à divers pâtisseries, lui prends une baguette moyen format. On s'installe le plus loin possible de la porte d'entrée et la chaleur extérieur, pour un endroit plus frais et aéré. En mangeant c'est son tour de me raconter de sympathiques anecdotes sur le groupe du CD. Le sujet m'indiffère pas mal (à vrai dire je m'en fous) mais malgré tout il le raconte pour moi, et ça c'est l'essentiel, ça me plait. Aussi je l'écoute donc avec attention, sa voix me fait vibrer. Une heure on restera à cet endroit. Avant qu'il ne me dise vouloir rentrer. « Si tu veux mon coeur, mais avant je vais te montrer l'une des deux écoles que j'ai fréquenté dans cette villeJ , tu veux ? « Bien sûr, mon ange J », Il sait que j'aime ce mot, et je lui offre un sourire à son entente, suivi d'un court baiser.
Il n'y a bien entendu personne dans les parages, les vacances ayant commencé depuis plus d'un mois, mais il peut constater l'agencement ridicule du bâtiment et la laideur de sa façade. On la contourne et je lui fais voir la cour en le portant par la taille, qu'il voit par-dessus le mur. C'est trop court. Qu'à cela ne tienne, je le prends donc par les fesses, sans hésiter à serrer, dommage que son jeans bleu cache ces dernières ^^. Peu après, la ruelle étant déserte je le fait s'adosser contre le mur et partage avec lui notre plus long baiser de la journée. Direction la maison.
Exténué par la chaleur il me dit ne plus vouloir bouger de là, et qu'on a qu'à se mater le film. Je lui réponds que je préfère le conserver pour au soir, histoire de ne pas trop s'emmerder. « Pourquoi tu t'emmerdes avec moi ? »
« Mais non évidemment c'est heu. . . bref oublie ce que j'ai dit, je veux simplement pouvoir le regarder couché sur ton ventre, ce soir. Et puis ce film est certainement moi beau à mater que toi selon moi alors J»
« Mmh, d'accord tu as raison J ».
Je le pousse sur le lit et lui enlève le haut, cette fois la mère n'est pas là. Mais on ne va pas très loin, tout au plus quelques chastes caresses, juste pour se détendre. Ensuite de quoi il prendra son PC et je me collerai à lui en lisant un livre. Je lui demanderai (même si ça m'es égale seulement je sais que ça lui ferai plaisir) de mettre le disque, qu'on l'écoute ensemble.
Après deux heures de musique, de lecture et d'une longue discussion à parler de tout et de rien, on descend souper, ils passent le journal télévisé.
Marie-Louise se taira, elle prend bien les choses, tant mieux. Sinon je prenais un hôtel moi hein fille ? Je m'en fous.

19h20, la seconde partie de notre journée n'en est qu'à ses balbutiement. . . .

 

NUIT

 
À venir..........
  

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